Dès que les conditions de sol le permettront, il faudra semer le maïs fourrage, souligne Arvalis, dans un communiqué. «Selon les zones géographiques, il faut être prêt entre le 10 et 20 avril», explique Bertrand Carpentier ingénieur en maïs fourrage à l'institut.
En effet, pour assurer rendement et qualité, il faut semer le maïs fourrage tôt. Dans le Nord-Ouest, semer avant le 15 avril reste toutefois risqué car les levées peuvent être trop lentes, avec des pertes de pieds notamment.
«Cependant, les zones froides à disponibilité limitée en somme de température ont intérêt à semer tôt. Dans le Nord-Ouest, vingt jours, d'avril au début de mai, correspondent à 4 points de MS (matière sèche) à la récolte, et à une tonne de MS, entre 28 et 32% de MS plante entière», constate Bertrand Carpentier.
L'institut précise aussi que le semoir et les semences doivent dès à présent être prêts. Il faudra toutefois être vigilant et attendre que les sols soient bien ressuyés avant de semer les maïs.
Afin d'assurer la meilleure levée possible (peuplement recherché à la récolte variant de 85.000 et 105.000 plantes), il est rappelé que l'engrais starter favorise d'autant plus le démarrage de la plante que le semis est précoce.
Contre les ravageurs souterrains, traitement de semences et microgranulés sécurisent aussi le peuplement.