Face à la mondialisation des marchés et dans un contexte de dérégulation et de suppression des filets de sécurité au niveau européen (résultat du bilan de santé de la Pac), Coop de France annonce dans un communiqué qu'elle entend «s’investir avec détermination dans l’élaboration de la future loi de modernisation agricole (LMA)». Sa priorité absolue est d'obtenir une meilleure organisation économique des producteurs.
A l’occasion du grand débat sur l’avenir de l’agriculture française qui occupera jusqu'à la mi-octobre, les acteurs du monde agricole et agroalimentaire, la distribution et les associations environnementalistes et de consommateurs, Coop de France formule d’ores et déjà trois propositions:
- faciliter la structuration des filières en modifiant le cadre juridique et économique d’action des organisations de producteurs au travers d’une obligation de transfert de propriété des produits;
- encourager la possibilité offerte aux agriculteurs-adhérents d’investir davantage dans les outils industriels de leurs entreprises coopératives;
- développer le soutien à la recherche-innovation pour l’agriculture, l’agroalimentaire et l’agro-industrie dans le cadre du grand emprunt.
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