La Coordination rurale déplore vendredi dans un communiqué qu'une fois encore, la majorité des députés ait cédé au lobby du commerce des céréales en rejetant un amendement favorable à la libre commercialisation des céréales.
En effet, au cours des derniers débats sur la loi d'avenir agricole, les parlementaires se sont prononcés contre un amendement permettant aux céréaliers de vendre librement et directement leur production à un acheteur de leur choix, sans être contraints de passer par un intermédiaire.
« Cette entrave au libre commerce des céréales constitue une exception française au sein de l'Union européenne qui engendre à l'évidence une distorsion de concurrence et aussi une contrainte sur la compétitivité pour la filière française de l'élevage », estime l'organisation agricole.
Cependant, le syndicat « se félicite de la prise de conscience de cet anachronisme par certains députés, et remercie M. Le Fur (et les cosignataires de l'amendement n° 7) pour sa ténacité dans ce « combat » entamé à l'occasion de la loi d'orientation agricole de 2005 ».
Selon la Coordination rurale, la libéralisation du commerce des céréales a des vertus : « Elle constitue une nécessité impérieuse pour permettre à chacun de mieux valoriser son produit et d'optimiser ses coûts de production. Permettre à un éleveur et un producteur de “négocier”» directement entre eux, c'est permettre à l'éleveur de gagner en compétitivité et c'est rendre au producteur le droit de vendre à qui il veut, liberté que peu d'autres acteurs économiques, agricoles ou non, accepteraient d'abandonner. »
Titre
dimanche 12 janvier 2014 - 10h10
est ce que ce problème peut être traité par la cour européenne de justice? Il faut bien que l'Europe serve à quelque chose, notamment à endiguer en agriculture la folie socialiste française!