La loi d'avenir « constitue un début de rupture avec les orientations des lois agricoles précédentes et particulièrement celles de 2006 », estime le Modef qui la considère comme « un premier pas positif ».
« Cette loi est porteuse de nombreuses avancées avec : le renforcement de la politique de contrôle des structures ; la création des GIEE qui va participer au développement de l'agroécologie autour de la triple performance économique, sociale et environnementale ; la transparence des Gaec et l'engagement du ministre à faciliter la transformation des EARL familiales en Gaec », estime le Modef dans un communiqué du 25 juillet.
« Malgré ces avancées, le Modef regrette :
- que cette loi ne soit pas allée plus en avant dans la lutte contre les agrandissements et qu'elle n'ait pas mis un frein à la financiarisation de l'agriculture ;
- qu'elle n'ait pas revu et corrigé la loi de modernisation de l'économie qui avait donné plein pouvoir à la grande distribution ;
- que cette loi n'ait pas instauré de prix minimum couvrant les coûts de production ;
- que cette loi n'ait pas été l'occasion de revoir en profondeur le système coopératif et ses dérives capitalistes bien loin des valeurs originelles. »