La France a obtenu que « trois lignes rouges » ne soient pas franchies par l'UE dans les négociations commerciales avec les Etats-Unis : sur l'exception culturelle, les produits agricoles et l'armement, a assuré lundi le ministre des Affaires européennes, Thierry Repentin.
« Il y avait trois lignes rouges » demandées par la France dans les mandats de négociation donnés à la Commission européenne pour les négociations qui se sont ouvertes le lundi 8 juillet 2013, a déclaré Thierry Repentin, interrogé sur Public Sénat.
Ces trois secteurs à ne pas faire entrer dans le champs des discussions sont « l'exception culturelle », « les produits de l'agroalimentaire : on bannit les OGM (organismes génétiquement modifiés), les hormones de croissance, les décontaminations chimiques des viandes ». « Et le troisième sujet, c'est le marché de l'armement ». « Ces trois lignes rouges ont été actées », a assuré le ministre.
Les États-Unis et l'UE ont donné, lundi à Washington, un coup d'envoi discret aux négociations visant à créer l'une des plus grandes zones de libre-échange dans le monde, dans un climat assombri par l'affaire de l'espionnage américain.
L'objectif de l'accord est ambitieux : éliminer l'ensemble des barrières, douanières et surtout réglementaires qui entravent les échanges entre les États-Unis et l'UE, son principal partenaire commercial.