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Lait

Les coopératives restent tournées vers l’avenir

Publié le mercredi 02 septembre 2015 - 17h21

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Les coopératives laitières ne changent pas de cap. Leur objectif reste de maintenir l'activité laitière française à son meilleur niveau et de la développer pour répondre à la demande des pays émergents. Dominique Chargé, le président de leur fédération (FNCL), l'a rappelé lors de sa conférence de presse de rentrée, le mercredi 2 septembre à Paris.

 

Le président de la FNCL est bien sûr revenu sur l'engagement pris le 24 juillet au ministère de l'Agriculture par les acteurs de la filière. La grande distribution avait accepté de revaloriser ses tarifs d'achat sur le lait, la crème, le beurre et l'emmental sous marque de distributeur et de respecter les accords passés en février dernier sur ceux des produits de grande marque.

 

« Seuls 16 % des produits collectés et transformés en France sont concernés par cet accord, estime Dominique Chargé, le président de la FNCL. Entre août et décembre, la revalorisation moyenne possible du prix payé aux producteurs est d'environ 3,3 €/1.000 l. L'augmenter de 30 à 40 €/1.000 l représenterait une charge supplémentaire de 300 à 400 millions d'euros pour les entreprises. Les distributeurs ont accepté une revalorisation de 32 millions d'euros. »

 

Relever le seuil d'intervention

 

Ces chiffres sont bien loin de ceux défendus par la FNPL, 30 à 40 €/1.000 l. Là où les intérêts des coopératives rejoignent ceux des producteurs, c'est sur les demandes qu'ils espèrent voir aboutir le 7 septembre lors du conseil extraordinaire des ministres européens de l'Agriculture à Bruxelles. « Nous demandons que le seuil d'intervention soit relevé, détaille Dominique Chargé. Aujourd'hui, il équivaut à une valorisation du lait de 210 à 220 €/1.000 l. Il faudrait 270 à 280 €/1.000 l. »

 

Les coopératives souhaiteraient également que les « superpénalités », prélevées lors de la dernière campagne laitière (2014-15) auprès des Etats qui ont dépassé leur quota laitier, soient réutilisées pour soutenir les producteurs. « Leur niveau serait de près de 900 millions d'euros, estime Dominique Chargé. Ces mesures pourraient prendre la forme d'une aide à la vache. »

 

E.R.


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