La Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) revendique, dans un communiqué du 5 novembre 2015, « l'application du principe de transparence aux relations commerciales directement entre les producteurs et les distributeurs ». Pourquoi ? Parce que l'organisation syndicale considère que les industriels n'ont pas répercuté les sommes versées par les distributeurs faisant suite aux engagements pris le 24 juillet sous la houlette du ministre de l'Agriculture.
La FNPL estime à 320 millions d'euros ces « engagements de la distribution » qui sont « dans les comptabilités des entreprises laitières. A ce jour, 120 millions d'euros supplémentaires ont été obtenus pour les éleveurs sur le prix du lait. Il manque donc 200 millions d'euros. Certains grands groupes laitiers n'ont pas respecté leur unique engagement, celui de répercuter intégralement les sommes perçues à la suite des engagements tarifaires de la distribution. »
Le syndicat reproche aux industriels de « brouiller les cartes en n'affichant aucune transparence sur la détermination du prix pour la fin de l'année dans leurs négociations avec les organisations de producteurs. Le maillon faillible de cette revalorisation du prix du lait est donc la transformation laitière. Le compte n'y est pas. Les producteurs de lait ne demandent ni l'aumône, ni un soutien à valoir sur le prix du lait. Les éleveurs demandent le respect des engagements pris le 24 juillet ! »