L’Association des producteurs de lait indépendants (Apli) a déposé mardi à Angers les statuts de l’« Office national du lait », dont elle fait la promotion depuis plusieurs mois.
L'Apli souhaite, d'ici à la fin programmée des quotas laitiers en 2015, substituer cet office à l’interprofession actuelle (Cniel). L’association estime en effet que la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL, branche laitière de la FNSEA), qui siège au Cniel, est « trop faible » et « trop peu représentative » des agriculteurs.
Dans l'Office du lait, les syndicats minoritaires seraient représentés, ainsi que les consommateurs et des élus, a expliqué Paul de Montvalon, producteur angevin désigné président provisoire de l’office.
« Il s'agit de peser sur l'offre pour l'adapter à la demande, en retrouvant une vraie relation de partenariat entre les acteurs de la filière, a expliqué Anton Sidler, producteur normand. Aujourd'hui, seuls les acheteurs (les industriels) commandent. »
Selon l'Apli, le projet d'office aurait déjà réuni près de 12.000 promesses d'adhésions (sur 83.000 producteurs laitiers en France) pour environ 4 milliards de litres de lait, soit 20 % de la production nationale.
Il reste à convaincre les industriels. Les plus importants n'ont pas donné leur accord. « Lactalis est un cas à part, mais on sait que Bongrain n'y est pas insensible, a affirmé M. de Montvalon. Et de petits industriels sont prêts à y aller. »
Courage!!!
samedi 08 mai 2010 - 19h23
Je souhaite courage à l'Apli, pour tout le travail qu'elle fourni et la représentativité des agriculteurs au sein de celle ci.