Selon le journal Le Monde daté du 3 mai, le prochain « Rapport mondial annuel sur le développement » qui doit être rendu public en septembre par la Banque mondiale, « encourage les gouvernements des pays pauvres à soutenir leur paysannerie, prenant à contre-pied la doctrine néolibérale d'ajustement structurel que défendait le bailleur de fonds international », indique le quotidien.
La version en cours de validation, dont Le Monde.fr a eu connaissance, explique : « Avec la domination de l'industrialisation dans le débat politique, le développement par l'agriculture n'a même pas été considéré comme une option... Et les bailleurs ont tourné le dos à l'agriculture. Cet abandon a eu des coûts élevés pour la croissance, le bien-être et l'environnement ».
Changement climatique, pénurie d'eau, explosion de la demande de biocarburants « créent de nouvelles incertitudes sur les conditions dans lesquelles la nourriture sera disponible », prévient la Banque mondiale, citée par Le Monde.