Après le ministre de l'Agriculture, la FNSEA et la Confédération paysanne au début de la semaine, ce sont la Fédération nationale d'agriculture biologique (Fnab) et le Modef qui ont chacun exprimé leur soutien à Jean-Hugues Bourgeois. Ce jeune éleveur bio du Puy-de-Dôme subit depuis plusieurs mois des menaces pour qu'il quitte son exploitation.
«Le réseau de la Fnab demande aux autorités concernées par ce dossier d’agir rapidement, afin de tout mettre en œuvre pour que la lumière soit faite et que cesse cette situation», selon un communiqué. «De même, la Fnab demande à la justice d’agir afin de protéger l’éleveur et sa famille afin de leur permettre de vivre pleinement leur projet d’installation», poursuit-il.
«L’installation, notamment en agriculture biologique, doit devenir l’une des priorités majeures des pouvoirs publics, si l’on souhaite permettre le renouvellement des générations en agriculture et faciliter l’arrivée et la diversité des nouveaux venus dans notre métier», souligne l'organisation.
Le comité directeur du Modef, quant à lui, «condamne avec une extrême fermeté» les «actes scandaleux qu'a subis Jean-Hugues Bourgeois au niveau de son exploitation, de sa famille et sa vie personnelle». «De telles pratiques criminelles, de nature fasciste, sont intolérables, elles ne grandissent pas le monde rural et paysan», affirme le syndicat.
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Puy-de-Dôme: un agriculteur victime de vandalisme et de menaces, soutiens de syndicats et de Michel Barnier (7/10/2008)