Dans un courrier adressé le 28 septembre 2010 au Premier ministre, François Fillon, plusieurs organisations agricoles (FNSEA, JA, Orama, Irrigants de France, APCA) dénoncent les effets de la mise en œuvre de la loi sur l'eau de 2006 qui se traduit, selon elles, par « des baisses alarmantes des volumes d'eau susceptibles d'être prélevés par les agriculteurs irrigants ».
Elles estiment que « les réponses apportées dans la circulaire du 3 août 2010 ne permettent pas de parer aux difficultés précitées et suscitent une très grande incompréhension dans les régions concernées » et regrettent que la gestion de la ressource par une politique de stockage de l'eau ne semble pas être une « priorité pour le gouvernement ».
Les organisations agricoles sollicitent ainsi une entrevue avec le Premier ministre. « La France se doit d'engager une réflexion stratégique en termes de politique de l'eau en y allouant les moyens budgétaires proportionnels aux défis auxquels l'irrigation peut répondre » insistent les OPA dans leur courrier.
« Nous souhaitons aussi que le dossier soit porté en interministériel, avec un ministère de l'Agriculture plus présent », appuie Orama.