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Interview de Michel Barnier

«Je veux donner du sens au mot équité» (VIDEO)

Publié le jeudi 22 janvier 2009 - 16h02

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Michel Barnier, ministre de l'Agriculture. © J.-C. Grelier
Michel Barnier, ministre de l'Agriculture. © J.-C. Grelier

Visionnez l'interview de Michel Barnier, ministre de l'Agriculture.

 

La France Agricole: Que répondez-vous à ceux qui critiquent l'affaiblissement important des outils de régulation des marchés à la suite de l'accord sur le bilan de santé de la Pac?

Michel Barnier: Je comprends ces critiques mais si l'on regarde bien les choses, au-delà de ce que l'on craignait par rapport aux premières propositions de Bruxelles, on doit constater de manière objective que nous n'avons rien lâché. Je ne dis pas que l'on est revenu en arrière et que l'on a recréé de nouveaux outils de régulation. J'aurais souhaité que l'on ait la capacité de dire: «On ne supprimera pas les quotas laitiers en 2014.» Cela n'a pas été le cas parce qu’il n’y avait pas de majorité qualifiée pour le faire mais on a réintroduit un pilotage politique de ce secteur. Avec deux rendez-vous en 2010 et 2012, les ministres décideront au regard de l’évolution des marchés si l'on poursuit l'augmentation des quotas de 1% par an, si on la stoppe ou si, comme je le souhaite, on repose la question de leur suppression.

 

FA: Mais l'intervention sur le marché des céréales est bien réduite au minimum?

MB: Non, on a maintenu pour le blé tendre l’intervention à prix fixe dans le cadre d’un volume de 3 millions de tonnes, qui représente la moyenne des années passées, alors que la Commission proposait de remplacer l'outil par un système d'appel d'offres. Pour les autres céréales, on a préservé les mécanismes alors que la Commission proposait leur suppression ou leur amoindrissement. On pourra les ajuster en fonction de l’état des marchés. C’est mieux qu’une suppression totale.

 

FA: Le risque de chute des prix auquel les agriculteurs vont avoir à faire face n'est-il pas tout de même accentué?

MB: Ce n'est pas le bilan de santé de la Pac qui est en cause car il stabilise les outils de gestion de marché existants et améliore, je le répète, dans le cas des quotas laitiers le pilotage politique. Et la volatilité, ce n’est pas seulement des baisses, c’est aussi des hausses.

 

FA: Face aux Etats-Unis et à leur Farm Bill plutôt protecteur, l'UE n'a-t-elle pas baissé la garde?

MB: Nous avons résisté à la tentation de céder au grand vent libéral avec la transformation de la Pac en politique de développement rural par une modulation sur les aides de 8%. Le budget de la Pac est préservé jusqu’en 2013 et on s'est donné avec une boîte à outils les moyens de la moderniser, de la rendre plus légitime et plus équitable aux yeux des agriculteurs eux-mêmes et de l'opinion publique. Nous avons un budget stable jusqu'en 2013 alors que les Américains rediscutent tous les cinq ans du Farm Bill. Mais je dis souvent à Bruxelles: «Regardez ce que font les Américains.» Ils ont moins de complexes à donner des leçons de libéralisme au monde entier et en même temps à mettre en place des mesures qui ressemblent fort à du protectionnisme.

 

FA: En matière de redistribution des aides, quelle est la méthode, quels outils allez-vous privilégier?

MB: Les responsables agricoles ont été surpris de trouver autant d'outils dans cette boîte. Certains les inquiètent, mais il ne faut pas faire peur en disant: «On va les utiliser tous en même temps au plus haut niveau.» Ce n'est pas de cela dont il s'agit. Nous avons commencé les concertations en respectant le calendrier fixé. Le débat national autour de cette boîte à outils est un temps assez court, pas parce que je suis pressé, compte tenu des élections européennes à venir, mais parce que je crois que nous avons tous les éléments pour décider assez rapidement et parce que les agriculteurs ont besoin de visibilité et de stabilité. Je ne souhaite pas aller au-delà de la mi-février pour faire ces propositions.

 

FA: Quels secteurs sont à vos yeux prioritaires?

MB: Mon souci aujourd'hui, c'est de proposer des adaptations, quelques réorientations, des inflexions qui rendent cette Pac plus légitime, plus équitable avec deux priorités fondamentales: tout d'abord, faire monter en puissance un système d'assurances climatiques et mettre en place un fonds sanitaire financé par le budget de la Pac et la contribution des professionnels. Les entreprises agricoles sont les entreprises les plus vulnérables face aux aléas et les moins bien protégées. L'autre priorité est de soutenir et d'amplifier le mouvement général de l'agriculture vers le développement durable que ce soit à travers le premier pilier ou le second pilier de la Pac. Je veux en particulier donner un espoir à l'élevage ovin qui n'en a plus. Voilà qui donne du sens au mot équité. Je veux qu'on commence à soutenir plus fortement les productions animales à l'herbe. Je dois faire attention à l'accompagnement financier de la production laitière dans les zones fragiles ou sensibles. Je pense aussi qu'il est d'intérêt national d'encourager les producteurs de grandes cultures à faire une place plus importante aux protéagineux, pour réduire notre dépendance en matière d'alimentation animale. Vous allez donc trouver des mesures très fortes sur les ovins, car c'est l'alerte rouge, très fortes aussi sur l'assurance et la prévention et d'autres mesures qui s’inscriront dans la progressivité.

 

FA: Dans la boîte à outils dont vous disposez, est-ce que vous savez déjà ceux que vous allez utiliser pour renforcer certains secteurs?

MB: D'abord, il y a des outils obligatoires comme la modulation, avec un transfert de 5% des aides du premier pilier vers le second et une flexibilité dans l'usage de cet argent, si on le veut, pour le lait, pour les nouveaux défis dans l'énergie ou la biodiversité. A cela s'ajoutent des outils qu’il est possible ou non d’utiliser: l'article 68 qui permet un prélèvement sur l'ensemble des aides dans la limite de 10%, l'article 64 qui permet lui un prélèvement sur les aides que l’on découplera en 2010 et la convergence entre les aides que l’on appelle de façon impropre la régionalisation. On utilisera ces outils de manière efficace et juste.

 

FA: N'y a-t-il pas un risque que l'argent de la modulation échappe à l'agriculture, le second pilier étant orienté vers la ruralité au sens large?

MB: Non, ces crédits resteront dans le secteur productif agricole car ils sont ciblés sur les nouveaux défis que doit relever l’agriculture, par exemple à travers le plan de performance énergétique des exploitations. Par ailleurs, j'ai toujours dit que la Pac était une politique économique et pas une politique de développement rural. Donc, si nous avons accepté ce taux de modulation supplémentaire de 5%, au lieu de 8%, c'est parce que nous avons obtenu l'assurance que ces moyens seraient affectés à des défis agricoles nouveaux, avec un taux de cofinancement européen de 75%.

 

FA: Concernant l'assurance récolte avez-vous le sentiment d'avoir obtenu des garanties pour que le dispositif puisse être relancé par les finances publiques?

MB: L'attentisme actuel est lié au fait que le dispositif d'assurance coûte cher, notamment dans les secteurs les moins facilement assurables pour les agriculteurs. Je me suis engagé en faveur de ce dispositif, et dans le bilan de santé nous avons la possibilité de prendre en charge dans le premier pilier de la Pac en prélevant sur l’ensemble des aides directes perçues par les agriculteurs, une partie des primes d'assurance et d’augmenter notre intervention pour les secteurs les plus exposés: fruits et légumes, viticulture. On pourrait aller jusqu'à 100 M€ environ pour créer un système solide d’assurance à côté du fonds sanitaire. Cela nécessite un effort modeste des bénéficiaires du premier pilier pour que l'ensemble des agriculteurs puisse être mieux couverts. On limitera progressivement le champ du Fonds des calamités aux secteurs qui ne sont pas encore couverts par l'assurance. Cette avancée dans le bilan de santé nous a permis dès le budget pour 2010 d’inscrire une amélioration significative de la déduction pour aléas qui permet, grâce à une épargne défiscalisée, de faire face aux coups durs. Depuis que je suis ministre, je n'arrête pas de gérer des crises avec des bouts de ficelle. C'est pourquoi je souhaite qu'un tel système monte en puissance.

 

FA: Le flou et les incertitudes sur les missions et le financement des interprofessions sont-ils bien levés?

MB: Les interprofessions sont diverses et essentielles à la dynamique de l'agriculture française. Voilà pourquoi j'avais présenté un mémorandum à Bruxelles. La Commission vient de sécuriser les actions conduites par les interprofessions. Néanmoins, elle considère, ce qui n’est pas nouveau, que les cotisations volontaires obligatoires perçues par les interprofessions constituent des ressources d'Etat. Nous ne sommes pas d'accord sur ce point. Seule la Cour de justice pourra trancher un jour cette question de la nature des CVO. Je pense que nous avons de très bons arguments à commencer par la jurisprudence constante du Conseil d'Etat qui a toujours considéré que les CVO n'étaient pas des aides d’Etat. Quelle que soit l’issue ultérieure de cette question, nous avons sécurisé les actions conduites par les interprofessions et reconnu au niveau européen leur utilité et leur importance. La décision de Bruxelles est donc globalement positive, même s’il subsiste ce désaccord en matière de CVO.

 

FA: Faut-il accélérer l'émergence des biocarburants de seconde génération?

MB: Oui, en préservant la première génération, car les experts et les scientifiques disent qu’il faut la première pour aboutir à la deuxième. Mais la priorité des agriculteurs reste et restera toujours de nourrir et de produire à des fins alimentaires. En 2010, on aboutira à 7% de la SAU pour la valorisation énergétique contre 5% aujourd’hui. Cela semble raisonnable, sachant qu’il en restera 93% pour l’alimentation. Si on garde une proportion raisonnable, je souhaite que l’on puisse continuer à soutenir les productions énergétiques en gardant la première génération et en accélérant la seconde avec l’Ademe et la recherche privée. 80 millions d’euros gérés par l’Ademe sont réservés à la réalisation de démonstrateurs industriels de seconde génération. On sait que la seconde génération utilisera toute la plante et la biomasse, forestière notamment, et donc aura un rendement cinq fois supérieur avec la même surface cultivée. On n’a pas non plus le choix pour un continent et un pays qui n’ont ni pétrole ni gaz, on doit préparer l’après-pétrole en mettant en œuvre le paquet énergie-climat que le président de la République a fait voter au Conseil européen.

 

FA: Justement où en est le plan de performance énergétique des exploitations?

MB: Quand je regarde la question énergétique et le prix du pétrole qui va de nouveau augmenter un jour, réduire la dépendance des agriculteurs au pétrole et au gaz n’est pas une alternative, c’est une obligation. Ce plan va être poursuivi. Je voudrais qu’à travers les diagnostics que nous allons lancer dans les 100.000 premières exploitations d’ici à 2013, et qui seront financés en partie par le budget de l’Etat, en partie par le budget européen, en partie par les collectivités locales et en partie par des partenaires privés, on donne aux agriculteurs les moyens de consommer moins d’énergie et de produire une partie de leur propre énergie. Le gouvernement a décidé que l’agriculture bénéficie, à travers le programme de performances énergétiques, de 30 millions supplémentaires. J’aurai l’occasion dans les prochains jours de faire un point complet sur ce programme auquel je tiens beaucoup.

 

FA: Entre le paquet pesticides adopté par le Parlement européen et le plan Ecophyto, n'y a t-il pas un risque de priver les agriculteurs de moyens de protection des plantes?

MB: Je suis très sensible à la question de la disponibilité des préparations phytopharmaceutiques pour les agriculteurs. C’est pourquoi j’ai créé la Commission des usages orphelins. L’objectif de cette commission est d’identifier et d’anticiper les risques d’impasse technique et de travailler à des solutions à court et moyen terme. L’adoption de ce règlement permet d’avoir une bonne lisibilité à dix ans. Nous avons donc dix ans pour réduire de moitié les produits phytosanitaires et leur usage si c'est possible. Ce plan national est ambitieux. Il intéresse d’abord l’environnement et la sécurité des agriculteurs, il intéresse aussi les consommateurs et l’environnement en général. On a accompagné ce plan par la suppression des préparations contenant 30 molécules jugées préoccupantes. Et qui avait été décidée dans le Grenelle. Nous avons été très attentifs au moment de ces retraits à ce que des solutions de substitution existent. Ce que nous avons fait pour ces 30 substances, on continuera de la faire pour les autres. Et je pense que c’est une bonne nouvelle au niveau européen que l’on soit parvenu à un accord unanime sur le paquet pesticides pour une bonne harmonisation entre Etats membres.

 

FA: L’objectif de 6% de la SAU en bio en 2012 pourra-t-il être atteint, certains le jugent irréaliste?

MB: Certes, l’objectif n’est pas facile à atteindre. Il existe une dynamique du marché, ce qui est la première condition pour réussir. La consommation des Français augmente de 10% par an. Les grandes surfaces et même le hard-discount s’y mettent. Il faut donc transformer l’essai. C’est pourquoi j’ai lancé le plan bio dans le cadre du Grenelle. Nous avons mis de l’argent pour accélérer les aides à la conversion: 12 millions d’euros sont consacrés à cela, c’est 55% de l’enveloppe et j’ai fait aussi supprimer le plafond de 7.500 euros par exploitation. En 2008, les conversions ont augmenté de 12,5%. C’est un signal qui va dans le sens de ce plan. Mais il faut structurer les filières; c’est l’axe principal du plan que j’ai proposé. Avec un soutien à l’Agence bio et la réorientation de certaines aides dans le cadre du bilan de santé de la Pac.

 

FA: Après l'adoption de la loi, les OGM vont-ils pouvoir se développer en France?

MB: La loi est un progrès dans la mesure où elle va permettre la coexistence entre cultures avec ou sans OGM. La loi a prévu de mettre en place des instances pour évaluer l’intérêt, les risques, liés aux OGM et prévenir tout effet non désirable. C’est un progrès en termes de précaution, de transparence et de responsabilité. Il faut que le Haut-Conseil des biotechnologies et le comité de surveillance biologique se mettent en place. Leur organisation reste en effet à finaliser. Le Haut-Conseil des biotechnologies renforcera notre capacité d’évaluation scientifique du risque et associera l’analyse socio-économique nous permettant de juger de manière plus globale des questions relatives aux OGM. Il sera aussi interrogé sur la question d’éventuelles nouvelles mises en culture. Le Comité de surveillance biologique nous permettra de réagir rapidement et objectivement, si des effets indésirables des OGM autorisés sont détectés sur notre territoire.

 

FA: Le processus de vaccination appliqué à la FCO est-il satisfaisant et allez-vous le faire évoluer à la suite du rapport qui vous a été remis?

MB: Le processus de vaccination conjointe contre les sérotypes 1 et 8, lancé le 15 décembre 2008, devrait s'achever le 30 avril et voir la quasi-totalité du cheptel bovin et ovin vacciné, soit 90 millions de doses injectées. On n’a jamais fait de vaccination de cette ampleur auparavant. Je pense que la vaccination est la bonne stratégie même si je suis ouvert à toutes les alternatives. Ma première action a été de dire: «Plus la réponse à cette maladie sera européenne, plus elle sera efficace.» Nous avons obtenu de l'argent de l'Europe pour financer les vaccins et la vaccination, avec un protocole européen pour les échanges d'animaux. J'irai jusqu'au bout des leçons que l'on peut tirer de cette crise. Dans le rapport qui m'a été remis, le sénateur Guené propose de laisser aux éleveurs la possibilité de vacciner leurs animaux lorsque la vaccination est facultative et qu'elle ne nécessite pas de certification. Un groupe de travail va être mis en place pour étudier les conditions dans lesquelles la vaccination par les éleveurs peut être effectuée lorsqu'elle est obligatoire, sous la responsabilité et en présence du vétérinaire.

 

FA: Le nouveau parcours de professionnalisation personnalisée (PPP) va-t-il contribuer à relancer l'installation?

MB: Dès ma nomination, l’installation a été la priorité budgétaire et politique du ministère. Il faut que des jeunes aient envie et puissent prendre le relais. C’est la première clef d’une agriculture durable. En 2008, 350 millions d’euros ont été mobilisés dans le budget national et à travers les fonds européens consacrés à l’installation. On a voulu rénover le parcours à l’installation pour rendre plus de jeunes éligibles au dispositif d’aides. Ce parcours mis en place le 1er janvier a été expérimenté dans cinq départements. Ce n’est pas une course au nombre. L’objectif est que les jeunes qui empruntent ce parcours soient bien formés, techniquement, sur le plan de l’agronomie et en matière de gestion. Le métier d’agriculteur est un métier moderne au cœur de l’économie réelle. Je dis aux lycéens et aux étudiants qui sont dans l’enseignement agricole qu’ils sont dans un vrai secteur d’avenir.

 

FA: A la veille d’élections européennes dans lesquelles vous allez vous impliquer, quelle est votre analyse sur les forces en présence pour l’avenir de la Pac?

MB: Dans la perspective de 2013, la bataille sur la Pac et contre la Pac a déjà commencé. Un peu partout, des gens ne croient pas aux politiques communautaires parce qu'elles sont un ciment qu'ils considèrent comme fédéral. Ils croient plus à la coopération intergouvernementale dans une Europe perçue comme une zone de libre-échange. Certains trouvent que la Pac coûte cher. Ce qui est proportionnellement vrai en oubliant de signaler que c'est la seule politique européenne qui mutualise presque complètement des politiques autrefois nationales. Si on faisait le même effort pour la recherche que pour l'agriculture en mutualisant les budgets nationaux de recherche on obtiendrait un budget européen de recherche quatre fois supérieur à celui de la Pac. Et puis, même en France, des gens observent que notre pays sera contributeur net à partir de 2013 et se demandent «pourquoi donner de l'argent aux autres?». Donc, il faut faire très attention. Et j'ai eu tout cela en tête au moment de négocier le bilan de santé.

Les agriculteurs ont de vraies raisons d’être européens puisque les politiques qui accompagnent leur profession et leur travail sont totalement mutualisées. Si on devait revenir au "chacun chez soi, chacun pour soi", les agriculteurs seraient les premières victimes. Ils subiraient des coupes budgétaires nationales et de la concurrence déloyale. Cette politique, ce n’est pas de la charité ni de l’assistance. C’est un investissement, somme toute, assez peu cher qui participe au bien public.

A.D., Y.H., E.M.


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