D'après une étude publiée aux Etats-Unis, la diminution des populations de pollinisateurs sauvages représenterait une réelle menace pour la productivité agricole mondiale : il faudrait donc protéger ces espèces pour augmenter le rendement sur le long terme.
La revue américaine Science du 28 février 2013 a publié une étude réalisée dans vingt pays différents, sur 600 parcelles et par cinquante chercheurs. Ces derniers expliquent que les abeilles domestiques ne sont pas aussi efficaces que les pollinisateurs sauvages, abeilles sauvages, mouches, scarabées...
Or, ces populations diminueraient beaucoup à cause de la destruction de leur habitat, du réchauffement climatique ou de l'utilisation des pesticides, ce qui met en danger la productivité agricole.
D'après Lawrence Harder, un des co-auteurs et biologiste canadien, « paradoxalement, la plupart des approches pour accroître l'efficacité de l'agriculture [...] réduisent l'abondance et la variété des insectes pollinisateurs qui pourraient accroître la production des récoltes ». D'après lui et ses confrères, il faut intégrer la gestion de ces pollinisateurs pour augmenter les rendements sur le long terme.