Le ministère de l’Agriculture a annoncé mercredi la réforme de l’INAO. Depuis le 1er janvier 2007, l’Institut national de l’origine et de la qualité remplace en effet l’institut national des appellations d’origine - dont le nouvel établissement conserve le sigle « INAO » - et la Commission nationale des labels et certifications (CNLC).
« Bien que nécessaire, la réforme sera une catastrophe pour les producteurs. Elle va forcément déboucher sur des contraintes accrues et des cotisations supplémentaires », estime la Coordination rurale dans un communiqué jeudi.
Le syndicat estime que le coût des dégustations est « aujourd’hui quasi nul, puisque assurées bénévolement par les producteurs ». « Ce qui ne sera pas le cas des organismes chargés du contrôle ». « De plus, l’agrément de l’exploitation au lieu de celui du produit, tel que présenté, peut être assimilé à une certification rampante des chais », estime la CR.
Cette réforme « n’a pas été élaborée de manière concertée, puisque de nombreux producteurs y sont opposés », explique le syndicat. La Coordination rurale « s’oppose à cette réforme ».