Six industriels de l'agroalimentaire lancent, un an après une offensive parlementaire contre l'huile de palme, une Alliance française pour une huile de palme « durable » et s'engagent à utiliser d'ici à 2015 seulement celle produite avec certaines garanties sociales et environnementales.
Six entreprises (Ferrero, Nestlé, Unilever, Vandermoortele, CSM, Cérélia) et trois organisations professionnelles (Association nationale des industries agroalimentaires, Alliance 7 et la Fédération nationale des industries de corps gras) forment à ce jour cette Alliance.
« Elles s'engagent à utiliser d'ici à 2015 une huile de palme qui réponde aux critères de durabilité définis par la RSPO (Round table on sustainable oil) », indique l'Alliance dans un communiqué.
L'Alliance veut aussi promouvoir cette huile de palme certifiée auprès des PME du secteur et « favoriser la mise en place d'un système de traçabilité performant ».
La RSPO, organisation créée en 2003 et réunissant notamment producteurs et distributeurs d'huile de palme, scientifiques et ONG, délivre depuis 2011 un label certifiant que les cultures ne se font pas au détriment de la forêt primaire ou à haute valeur de conservation et que les droits fondamentaux des populations locales sont respectés.
Les défenseurs de l'huile de palme mettent en avant le très fort rendement à l'hectare de cette culture (10 fois plus que le soja). Aujourd'hui, près de 15 % de l'huile de palme produite est certifiée durable par le label RSPO, parfois critiquée pour avoir des critères d'attribution et des contrôles trop laxistes.
« Le système est perfectible notamment sur les enjeux écologiques, mais nous allons œuvrer pour que la RSPO soit plus stricte », assure Marc Toussaint, porte-parole de l'Alliance et président de CSM France.
Selon lui, la France consomme environ 130.000 tonnes d'huile de palme par an et environ un quart est certifié par le label RSPO. « Malgré un surcoût d'environ 2 %, le message passe et le début de 2013 marque une forte progression en faveur de l'huile durable », avance Marc Toussaint.
Cependant, avec une baisse de plus de 130 euros par tonne (€/t) pour le colza et de plus de 200 €/t pour le tournesol, les industriels pourraient aussi soutenir les productions européennes, qui, au moins pour les processus de fritures, peuvent aujourd'hui remplacer l'huile de palme.
ils peuvent dire ce qu'ils veulent !
mardi 03 septembre 2013 - 00h23
mais pour notre consommation nous utiliserons de l'huile de colza , produite en FRANCE et par nos AGRICULTEURS , c'est une source naturelle d'oméga 3 !!!!