Des tests ont confirmé la présence d'un cas de grippe aviaire dans une ferme du sud du Royaume-Uni, mais les autorités ont estimé le 2 février qu'il s'agissait d'une souche « peu virulente ». Une information confirmée le lendemain par l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE).
Le département britannique de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales (Defra) a indiqué qu'il n'y avait pas de lien avec une autre grippe aviaire détectée dans un élevage de canards en novembre.
Les poulets de la ferme du Hampshire seront abattus et une zone tampon d'un kilomètre a été imposée autour de l'élevage.
« Le risque pour la santé publique est très faible », a précisé le Defra dans un communiqué. Les tests ont révélé que les cas relevaient de la forme H7 de la grippe aviaire, décrite comme moins virulente que la souche H5N8 détectée dans l'élevage de canards.
« C'est une forme peu virulente du virus et nous prenons des mesures pour assurer que la maladie ne s'étende pas et ne mute en une forme plus virulente », a expliqué le directeur des services vétérinaires britanniques, Nigel Gibbens. « Nous recherchons les origines de cette épidémie », a-t-il ajouté.
La grippe aviaire est mortelle pour les oiseaux mais pose également des risques pour l'homme qui peut tomber malade après avoir manié des volailles infectées.