« Depuis le début de l'année 2013, on assiste à un repli des grandes cultures », observe Thierry Pouch, responsable des études économiques à l'Assemblée permanente des chambres d'agriculture (APCA).
Ce repli a été plus précoce en blé et maïs et un peu plus tardif en soja. « Ce sont les prévisions d'offre plus élevées que prévu qui pèsent sur les prix », a souligné le spécialiste, vendredi devant la presse.
« Cette année, l'offre est supérieure à la demande, même si celle-ci reste robuste », explique Thierry Pouch. Selon lui, « sur le dernier trimestre de 2013, on assiste à une petite remontée des prix ». Cela serait lié aux retards des récoltes, entraînant quelques tensions sur la soudure, mais aussi aux spéculations sur les retards de semis autour de la mer Noire ou sur les niveaux de production de blé en Argentine.
Après de bonnes récoltes au Nord, l'hémisphère Sud est pour le moment bien orienté. « Une réserve cependant, la situation des incendies en Australie, qui reste un pays céréalier marginal, mais qui influe sur les cours mondiaux en exportant 80 à 90 % de ses céréales », prévient Thierry Pouch.