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Grandes cultures

Charges de mécanisation trop élevées, «principale faiblesse du secteur» (ministère)

Publié le vendredi 08 février 2008 - 14h43

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L’augmentation de la demande mondiale devrait favoriser les prix dans le secteur des grandes cultures en France au cours des prochaines années. «Cependant, l’essoufflement des gains de productivité de la filière, d’une part, et l’amélioration de la productivité de certains nouveaux Etats membres de l’UE, mais aussi de pays émergents, d’autre part, rendent la position française plus fragile. Il est donc nécessaire, par une maîtrise des coûts de production mais aussi une politique de qualité, de veiller à conserver les débouchés existants.»

Telle est l'une des conclusions d'une étude du bureau de l'analyse économique et de la prospective du ministère de l'Agriculture qui se base sur les données du Rica (Réseau d'information comptable agricole) entre 2000 et 2005.

Sur cette période le nombre d'exploitations de grandes cultures est passé de plus de 97.000 à 90.000, soit un recul de 7%. La SAU moyenne a progressé de 10%, pour s'établir à 104,7 ha dont 77,2 ha de céréales et oléoprotéagineux et 6,2 ha de cultures industrielles. Le nombre d'UTA par exploitation a augmenté de 7%, de 1,6 en 2000 à 1,8 en 2005.

Durant la période les charges d’exploitation ont globalement augmenté de 15% (130.811 € en 2005). Ramenées à l'hectare la progression a été de 5%.

En 2005, les charges opérationnelles étaient en moyenne de l'ordre de 350 €/ha, les charges de mécanisation de 395 €/ha, les charges foncières de 137 €/ha, les charges financières de 39 €/ha et les autres charges de 90 €/ha

«La principale faiblesse du secteur reste la part trop élevée des charges de mécanisation dans les coûts de production, et ce quel que soit le système de production (irrigué ou non, avec cultures industrielles ou non)», estime l'étude. «Cela est à mettre en relation avec le fait que 60% des exploitations sont individuelles», ajoute-t-elle.

Les exploitations les plus performantes ont une SAU moyenne inférieure à celle de l’ensemble du groupe alors que le nombre moyen d’UTA y est supérieur. La proportion de surfaces en céréales et oléoprotéagineux y est plus faible que dans l’échantillon total, la part des cultures industrielles étant par contre supérieure.

Les économies de charges réalisées portent principalement sur les charges de mécanisation et de main-d’oeuvre, d’une part, et sur les charges opérationnelles d’autre part.

Le revenu disponible par exploitation de grande culture reste très variable: il est d’environ 29.000 € par exploitation en 2005 (- 12% par rapport à 2000), et se situe entre 8.800 € et 44.000 € pour 50% d’entre elles.

Téléchargez l'étude « Les exploitations de grandes cultures : la nécessaire maîtrise des coûts de production (315.15 Ko)» (ministère)


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