La mission du médiateur Pierre Fouillade, nommé par le ministre de l'agriculture, aura porté ses fruits. La quasi-totalité des 220 éleveurs adhérents au GIE Sud lait a trouvé une entreprise à qui vendre sa production.
Il était temps, la collecte écoulée sur le marché spot depuis le mois de mai était rémunérée à peine 210 €/t aux éleveurs.
Mi août, seuls huit producteurs cherchaient encore un acheteur, mais le médiateur avait bon espoir d'y parvenir rapidement.
Sodiaal, 3 A, Danone et la laiterie du Broc dans le Lot et Garonne ont été les plus actifs pour se partager les 62 millions de litres (Ml) de lait du GIE. Bongrain a fini par accepter de reprendre trois producteurs, mais Lactalis s'est toujours refusé à participer.
Il faut noter aussi la création d'une association (Cantavelot) de 27 producteurs, situés dans le Cantal, l'Aveyron et le Lot, qui ont préféré faire cavalier seul en projetant de vendre leur production (8 Ml au total) sur des circuits courts.