Les représentants des filières fruits et légumes et le directeur de cabinet de Michel Barnier ont fait le point sur les réflexions en cours pour rénover la «gouvernance» du secteur, a indiqué le ministère de l'Agriculture, vendredi dans un communiqué.
Les conclusions de la mission d’expertise sur ce thème, confiée en août dernier par le ministre au Conseil général de l’agriculture, de l’alimentation et des espaces ruraux (CGAAER), ont notamment été présentées.
La nouvelle organisation commune de marché (OCM) des fruits et légumes, qui entrera en vigueur au 1er janvier 2008, nécessite d’adapter l’architecture nationale, explique le communiqué.
Il s'agira notamment de permettre aux organisations de producteurs (OP) et aux associations d’organisations de producteurs (AOP) de valoriser les nouveaux outils mis à leur disposition.
Les professionnels et le ministère estiment en outre qu'il faut «renforcer du pilotage national par produit ou groupe de produits pour mieux ajuster l’offre à la demande et optimiser la mise en oeuvre des actions de prévention et de gestion de crise».
Le nouveau schéma devra donc reposer sur des AOP nationales reconnues par produit ou groupe de produits, qui donneront une existence juridique stable aux actuelles sections nationales.
D’ici au mois de mars 2008, le CGAAER conduira avec la profession, la DGPEI (Direction générale des politiques économique et internationale) et l'office Viniflhor, un travail d’analyse approfondie sur la répartition souhaitable des missions entre les différents niveaux d’organisation de la filière.
En parallèle, le CGAAER va poursuivre son expertise sur «l’articulation des missions de l’interprofession, du Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes (CTIFL) et du réseau des stations expérimentales».
«D’autre part, un ingénieur général pilotera, avec la DGPEI et Viniflhor, le travail de définition des objectifs et missions des OP, AOP et interprofession, qui seront fixés dans une charte nationale, en lien étroit avec l’élaboration de la «stratégie nationale pour des programmes opérationnels durables», précise le ministère.