A l'occasion de son conseil d'administration, la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF) rappelle «l'urgence à intervenir pour sauver des exploitations en danger». Pour cela, elle demande notamment une année blanche pour les charges sociales et les emprunts.
Lors du conseil d'administration de la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF) le jeudi 3 septembre 2009, un «triste constat des campagnes fruitières» a été réalisé avec des pertes qui «se chiffrent à plusieurs centaines de millions d'euros».
La FNPF demande donc «une année 2009 blanche pour les charges sociales et les emprunts bancaires, un allègement des charges sociales pour l'avenir par une compensation basée sur la TVA par exemple et un remboursement des remises, rabais et ristournes exigés par l'aval en 2009». Mais au-delà de ces revendications conjoncturelles, la fédération demande de vraies mesures structurelles afin de «pérenniser la filière arboricole française».
Le 22 septembre, alors que les professionnels seront convoqués en assises par Bruno Le Maire, «ce sont plus que des signes qu'attendront les producteurs». La FNPF rappelle qu'elle a fait de «nombreuses propositions aux pouvoirs publics» et qu'«elle s'investira fortement dans l'élaboration de la loi de modernisation agricole».