Même s'il existe de fortes craintes de pertes dues au gel pour les cultures, notamment pour le blé dur, toute la profession s'accorde pour dire qu'il est trop tôt pour estimer les dégâts. En premier lieu, il est donc conseillé d'attendre la reprise de végétation pour réaliser son diagnostic et déterminer l'ampleur exacte des dégâts.
Cependant, certains s'interrogent déjà sur la disponibilité en semences, sachant qu'en fonction des parcelles, les agriculteurs devraient en priorité s'orienter vers de l'orge ou du blé dur de printemps, voire du maïs ou du tournesol.
« Il devrait y avoir assez de semences de printemps certifiées. Mais ne connaissant pas l'ampleur des dégâts, si la quantité de ressemis était élevée, il faudrait regarder de plus près les disponibilités », informe Philippe Gracien, directeur du Groupement national interprofessionnel des semences et plants (Gnis).
Si le marché des semences était tendu, le recours aux semences de ferme pourrait constituer une solution.
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