Après les destructions de parcelles OGM, la forêt : un collectif anonyme a détruit cinq hectares d'une espèce, selon lui, néfaste à la biodiversité dans le Morvan, une action inédite selon l'Office national des forêts (ONF) qui a porté plainte.
Cinq hectares de plantations de jeunes douglas (un conifère) ont été détruits dans l'Yonne à la tronçonneuse pendant le weekend de Pâques dans la forêt communale d'Avallon et la forêt domaniale Au Duc sur la commune de Quarré-les-Tombes, a-t-on appris auprès du président de l'ONF et maire d'Avallon Jean-Yves Caullet.
« C'est un saccage inadmissible d'un bien commun, d'arbres qui avaient sept ans (et 4/5 centimètres de diamètre) pour des motifs revendiqués qui sont dérisoires », a poursuivi celui qui est également député PS de l'Yonne. Le Parc naturel régional du Morvan a également condamné le 13 avril 2015 dans un communiqué cette « action de destruction volontaire ».
Le collectif Léchi-Dryades à l'origine de l'action
L'action a été revendiquée par un collectif anonyme baptisé Léchi-Dryades qui dénonce les « monocultures de jeunes plants de douglas » qui « détruisent les sous-bois » et « acidifient les sols ».
Premièrement, « l'aménagement de la forêt communale d'Avallon a fait l'objet d'un débat en conseil municipal et il a été clairement prévu de privilégier le chêne sessile et de limiter à 13 % les surfaces de douglas. Il n'est donc nullement question ici de monoculture ! », répond le président de l'ONF. Ensuite, selon lui, il y a des essences comme l'épicea qui « qui ont beaucoup plus d'impacts sur les sols ». Enfin, si la forêt se doit d'avoir une fonction écologique et sociale récréative, elle a aussi un objectif économique, revendique Jean-Yves Caullet.
L'ONF, au nom de la forêt d'État qui a été touchée, et la commune d'Avallon, ont déposé une plainte conjointe.
Le douglas est un conifère à croissance rapide originaire de l'Orégon, dans l'ouest des États-Unis. Il peut atteindre jusqu'à 100 mètres de hauteur et sert à la production de bois et bois de chauffage.
Titre
mercredi 15 avril 2015 - 09h32
Tant que la justice ne mettra pas à genoux sur leurs biens personnels ces voyoux ils continueront: si j'étais juge (mais avec le syndicat de la magistrature il n'y a aucun risque!): a) remboursement intégral et solidaire des dégats (si l'un ne paie pas on saisit l'autre ou le plus solvable jusqu'à la totalité de son patrimoine) b) dommages et intérets (solidairement aussi) de 150000 euros pour le propriétaire (la commune); c) amende de 50 000 euros pôur chacun des faucheurs; d) trois mois de prison ferme (avec incarcération) à chacun des faucheurs pour qu'ils réfléchissent.