Jean Bizet, sénateur de la Manche et vice-président de la commission des affaires européennes du Sénat, s'est réjoui lundi de la création du fonds de modernisation céréaliers-éleveurs à l'initiative de l'AGPB (producteurs de blé), de l'AGPM (producteurs de maïs), de Coop de France et de FNA (Fédération du négoce agricole).
Il salue cette « démarche volontaire et responsable engagée conjointement par les céréaliers et les éleveurs ». « La volatilité actuelle des prix des matières premières agricoles nécessitait un engagement fort de tous les acteurs concernés » estime le sénateur, notant que l'Etat n'a pas souhaité rendre cette cotisation obligatoire et n'accompagne pas financièrement la démarche.
« Cette initiative s'appuie uniquement sur des fonds privés et relève donc de la seule solidarité et prospective des céréaliers et des éleveurs qui pourront ainsi en disposer librement pour organiser leur politique de modernisation des filières », souligne Jean Bizet.
« Après la contractualisation, il s'agit d'une deuxième mutation de la profession agricole qui prend à nouveau son avenir en main », soutient-il.