Entre 2006 et 2010, les surfaces déclarées en prairies permanentes ont chuté de 6,3 %, relève un rapport du Commissariat général au développement durable (ministère de l'Ecologie) diffusé le 4 novembre 2013.
Entre 2006 et 2010, les surfaces déclarées en prairies permanentes ont chuté de 6,3 %, dont 3 % sur la seule période 2009-2010, pour représenter en 2010 un cinquième de la surface agricole utile (SAU). Cette évolution affecte la plupart des régions agricoles, mais plus particulièrement le nord-ouest et le sud-est de la France. Au niveau des parcelles, cette évolution se traduit par des retournements, mais aussi par des changements de déclaration au profit des autres surfaces en herbe (prairies temporaires, landes et estives).
Trois phénomènes « appellent un suivi vigilant ». Le premier correspond au devenir des surfaces en herbe déclarées d'abord en prairies permanentes puis, à partir de 2010, en prairies temporaires ou landes. Le deuxième correspond à la transformation de surfaces en herbe en surfaces cultivées, et ce, tout particulièrement dans les régions d'agriculture et d'élevage intensifs. Le troisième correspond à l'importante disparition de surfaces en herbe des surfaces déclarées.
Dans les trois cas, souligne le rapport, « une analyse complémentaire serait nécessaire pour appréhender la nature des dynamiques en œuvre (urbanisation, enfrichement, basculement en Scop), les types d'exploitations et de systèmes de culture concernés et la distribution spatiale de ceux-ci ».
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