François Hollande a tenu sa sixième conférence de presse lundi. Voici les principales annonces.
Impôts sur le revenu. En 2016, plus de 8 millions de foyers seront concernés par des baisses d'impôts sur le revenu, pour plus de 2 milliards d'euros. La réforme du système fiscal français se poursuivra au-delà du prélèvement à la source (pleinement effectif en 2018), a assuré M. Hollande. Cette mesure, qui sera intégrée dans le projet de budget pour 2016, va toucher les plus modestes de la petite moitié des Français payant aujourd'hui l'impôt sur le revenu. Cette nouvelle baisse devra être financée « par des économies », aurait répondu le chef de l'Etat : « Il ne peut pas être question d'augmenter des taxes pour faire baisser des impôts, il ne peut pas être question d'augmenter le déficit. » Cette décision complique encore le travail de Bercy qui doit trouver 2 milliards de nouvelles économies, en plus des 19,5 milliards déjà promis.
Code du travail. Une « loi sera présentée », après « concertation » des partenaires sociaux, pour « rendre lisible le code du travail » et permettre « une meilleure adaptation à la réalité des entreprises ». « Toute la place nécessaire [sera donnée] à la négociation collective et aux accords d'entreprise ». « La durée légale du travail ne changera pas », a par ailleurs réaffirmé M. Hollande.
Embargo russe. François Hollande a proposé une réunion sur la situation en Ukraine avec les dirigeants russe, allemand et ukrainien, avant l'assemblée générale des Nations unies. Et si le processus aboutit, il « plaidera pour la levée des sanctions » visant la Russie.
Climat. « Il faut un préaccord sur la question du financement pour que les chefs d'Etat arrivent à Paris en ayant la certitude que l'on va pouvoir conclure », a-t-il plaidé, évoquant le cadre de l'assemblée générale de l'ONU à la fin de septembre, ou des rendez-vous en marge d'une réunion FMI-Banque mondiale à Lima en octobre. Il a assuré que la France va mener l'offensive sur le financement des politiques climatiques. Lui-même se rendra à Pékin au début de novembre pour lancer un appel avec le président chinois.
islamisme fiscal
jeudi 10 septembre 2015 - 07h28
pour DAESH, tu te soumets, ou tu creves. en France, fiscalement, c'est pareil. si, à ce que je preleves pour vivre sur le revenu professionnel, j'ajoute la msa et l'IR, je travaille à fond perdu, du 1 janvier au 15 decembre. et si je refuse de payer, on m'execute: saisie, prison, ruine, etc. je n'esperais rien de Hollande, je ne suis donc pas déçu! mais c'est vrai qu'avec lui, çà a été le changement: plus d'impots, moins de revenu, plus d'administratif, et j'en passe.