« Avec les prix extrêmement élevés des matières premières pour l'alimentation animale et à l'inverse les prix déprimés des produits animaux », la situation est « intenable » pour les filières, selon Coop de France nutrition animale.
Les hausses enregistrées par les prix des matières premières depuis le début de l'été « seront progressivement répercutées par les fabricants d'aliments au fur et à mesure de leurs réapprovisionnements », préviennent les coopératives du secteur.
Si les fabricants peuvent dans une certaine mesure ''lisser'' l'évolution de leurs prix de vente, « des hausses de tarif restent encore à passer dans les prochaines semaines », ajoutent-elles, soulignant qu'elles arrivent « au bout de leur capacité financière d'accompagnement des éleveurs ».
Pour Coop de France nutrition animale, il est « urgent de revaloriser le prix des produits animaux par une répercussion des hausses des coûts de production jusqu'au consommateur final ».
L'organisation réitère en outre son appel « à la mise en place de systèmes efficaces de régulation des marchés céréaliers de manière à restreindre la volatilité des cours ».
« Dans ce cadre, elle a commencé à travailler avec les représentants des céréaliers, et souhaite que cette réflexion soit étendue à ses partenaires des filières animales », ajoute-t-elle.
foutage de gueule
mercredi 13 octobre 2010 - 22h28
pourquoi parler de regulation quand les cereales montent, et jamais quand elles baissent? regulation d'accord, avec le prix actuel comme reference. s'il monte, on regule. s'il baisse, on regule aussi, mais dans l'autre sens ... chacun son tour.