accueil  Accueil / Actualités / Filière porcine : les industriels de la viande estiment avoir perdu 100 M€ en 2011 (Sniv)

Filière porcine

Les industriels de la viande estiment avoir perdu 100 M€ en 2011 (Sniv)

Publié le lundi 21 mai 2012 - 17h50

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

Les industriels français de la viande indiquent avoir perdu, l'an dernier, une centaine de millions d'euros dans le secteur du porc en raison de distorsions de concurrence avec des pays comme l'Allemagne et l'Espagne, a affirmé lundi le syndicat patronal Sniv.

 

« En 2011, nous avons perdu une centaine de millions d'euros dans la phase de  l'abattage et de la découpe de porcs, soit quatre euros par cochon », déclare Pierre Halliez, directeur général du Syndicat national des industriels de la viande (Sniv-SNCP).

 

« Cela ne va pas pouvoir durer longtemps », ajoute le responsable patronal, qui agite la menace de restructurations dans les abattoirs de porcs. Ce secteur emploie 15.000 personnes en France.

 

Les industriels s'estiment coincés entre la hausse des prix auxquels ils achètent les porcs aux producteurs et la difficulté de répercuter ces augmentations auprès de la grande distribution, explique M. Halliez. Ils se disent également confrontés à l'avantage concurrentiel de pays comme l'Allemagne ou l'Espagne où les salaires dans les abattoirs sont inférieurs à ceux pratiqués en France, a ajouté le responsable.

 

La situation dans la filière de la viande est d'autant plus préoccupante qu'elle se détériore également dans les abattoirs de bovins, a souligné M. Halliez. « Depuis une dizaine de mois, les producteurs de viande bovine ont misé sur l'exportation de bétail vivant : chaque semaine, ce sont 2.000 à 5.000 têtes qui partent à l'exportation sans passer par les abattoirs » de l'Hexagone, témoigne M. Halliez. Selon lui, le nombre de bovins abattus en France a diminué de 5 à 10 %.

 

« Si cela continue, une restructuration du secteur de l'abattage est à prévoir », selon M. Halliez, qui déplore une « crise de l'élevage français ». Le responsable demande la mise en place d'une « véritable politique industrielle » pour ce secteur, dans lequel la France est de plus en plus distancée.

 

 

Lire également :

 


Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK