La filière betteravière compte sur la production d'éthanol pour diversifier ses débouchés et réguler son marché après la fin des quotas en 2017. Mais, lors de son discours de clôture d'assemblée générale, à Paris le 10 décembre 2013, Eric Lainé, président de la Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB), a exprimé ses craintes face à la concurrence internationale sur ce marché.
« L'Union européenne produit 50 millions d'hectolitres d'éthanol par an, quand le Brésil en produit 250 et les Etats-Unis 500 », a souligné le président de la CGB. Pour lui, si cette filière peut contribuer à équilibrer le marché après 2017, il faut créer les conditions de son développement.
Il s'est ainsi indigné que la contribution énergie-climat puisse s'appliquer à l'éthanol et inquiété des possibles accords commerciaux entre l'UE et les Etats-Unis, qui produisent dix fois plus d'éthanol. Eric Lainé a ainsi demandé aux autorités de mettre « l'éthanol en exception de l'Accord transatlantique Union européenne/Etats-Unis ».
Le ministre délégué à l'Agroalimentaire, Guillaume Garot, présent en clôture de l'assemblée générale de la CGB, s'est engagé à demander le classement en produit sensible de l'éthanol lors des accords transatlantiques.
éthanol et betteraves sucrières
jeudi 12 décembre 2013 - 16h42
*Il faut sans cesse rappeler l'intéret agronomique des betteraves dans les assolements: allongement et diversificatoin qui permettent de réduire les phytosanitaires, sans cesse réclamés au nom de l'Environnement -sans compter le bllan carbonné positif pour le sol grace aux "verts", je veux dire les feuilles bien sûr !!!.