Interbev, l'association nationale interprofessionnelle du bétail et des viandes, a présenté mardi au cabinet de Michel Barnier, lors d'une réunion de la cellule de crise «fièvre catarrhale ovine» (FCO), un plan de repousse des broutards bloqués dans les exploitations.
L'objectif est d'éviter un engorgement du marché alors que le commerce avec l’Italie et l’Espagne est censé reprendre en fin de semaine. Le dispositif est calqué sur celui appliqué l’an dernier avec des fonds publics.
Seront pris en charge les frais financiers liés à l’alimentation et à la non-vente des broutards pour les naisseurs qui souhaitent les repousser pendant trois ou quatre mois. Les engraisseurs qui achèteront plus de broutards que l’an dernier percevront l’équivalent des frais financiers pour l’achat des animaux surnuméraires et leur alimentation.
L’objectif est que le dispositif soit opérationnel le plus rapidement possible. Les éleveurs s’adresseront à leur organisation de producteurs ou, pour ceux qui n’en n’ont pas, à un guichet créé pour l’occasion.
Une enveloppe de 3 millions d’euros sera abondée pour une moitié par Interbev et pour l’autre par le Fonds national de l’élevage.
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