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Femmes en agriculture

Utiliser les statuts existants et se pencher sur le contrat de mariage (FNSEA)

Publié le vendredi 14 décembre 2007 - 11h49

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© C. Watier

Karen Serres, présidente de la commission nationale des agricultrices de la FNSEA, s'est réjouie jeudi, lors de l'assemblée générale de cette commission, de l'allongement de la durée pendant laquelle les agricultrices peuvent se faire remplacer en cas de naissances multiples ou de troisième naissance (prochaine loi de finances). En revanche, les femmes réclament toujours qu'au sein des EARL, tous les actifs de l'exploitation soient reconnus à part égale (en particulier pour les aides du deuxième pilier).

Alors que les femmes disposent aujourd'hui d'un choix complet de statuts, la commission féminine de la FNSEA regrette cependant que de nombreuses femmes soient encore sans statut sur les exploitations. Les membres de cette commission vont donc entreprendre une tournée des départements pour expliquer quels sont les statuts disponibles. Elles en profiteront pour sensibiliser les époux à la nécessité de se pencher sur leur contrat de mariage.

«Une maison construite sur un terrain appartenant au mari revient au mari en cas de divorce par exemple. Certes avec compensation, mais il faut veiller à ce que tout soit le plus clair possible pour éviter les mauvaises surprises en cas de pépin», affirme Karen Serres.

Autre cheval de bataille: alors que les mêmes qualifications sont exigées des femmes, lorsqu'elles s'installent avec leur époux, en particulier au sein des EARL, elles devraient avoir accès aux mêmes aides. Pour celles du premier pilier de la Pac, la décision revient aux départements. Certains, comme l'île et Vilaine, appliquent une règle de stricte égalité. D'autres s'y soustraient. Quant aux aides du deuxième pilier, elles ne reconnaissent que l'entreprise et pas le nombre d'actifs de l'EARL. Inacceptable selon la commission féminine.

Conclusion provisoire des débats: il ne suffit pas d'avoir des droits. Il faut encore parfois lorsque l'on est une femme, s'imposer pour les faire respecter pour pouvoir s'installer, pour obtenir des terres ou des quotas, pour faire partie des élus...

En 2006, il y a eu 16.450 installations de femmes, autant que d'hommes. Les surfaces d'installation sont identiques: 37 hectares mais la moyenne d'âge chez les femmes est de 46 ans contre 32 ans pour les hommes. Seules 34% des femmes installées ont moins de 40 ans contre 83% des hommes.

M-G.M.


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