La délégation régionale de la Provence-Alpes-Côte d'Azur de la Confédération paysanne a apporté mardi, dans un communiqué, son soutien aux éleveurs qui contestent l'obligation de vacciner leurs animaux contre la fièvre catarrhale ovine (FCO). Elle défend l'idée que l'immunité naturelle est la «seule solution durable» face à cette pathologie.
«Le professionnalisme et le sens des responsabilités des éleveurs doivent être respectés», plaide l'organisation syndicale qui réclame que «la protection par la vaccination soit un choix volontaire de chaque éleveur». La Confédération paysanne de la Paca considère que «le choix des paysans optant pour des méthodes de soins alternatives ne remet pas en cause le choix pour les autres de vacciner».
Le syndicat revendique donc que «des dérogations à la vaccination obligatoire puissent être obtenues pour les éleveurs mettant en place des méthodes alternatives de prophylaxie: les éleveurs pratiquant ces méthodes doivent de ce fait avoir accès aux mêmes droits que ceux qui vaccinent».
La Confédération paysanne s'oppose aussi à l'obligation de désinsectiser, considérant que «les produits de synthèse utilisés ne sont pas efficaces, qu'ils détruisent les abeilles, mettent en danger la santé des employés d'abattoir et contaminent la viande des animaux qui partent en abattoir».
