accueil  Accueil / Actualités / Environnement: les agriculteurs rappellent leurs contraintes économiques à Nathalie Kosciusko-Morizet

Environnement

Les agriculteurs rappellent leurs contraintes économiques à Nathalie Kosciusko-Morizet

Publié le mardi 26 février 2008 - 10h28

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

Les représentants des agriculteurs ont insisté lundi sur les contraintes des marchés européen et mondiaux en rencontrant lundi la secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, dans les allées du Salon international de l'agriculture (Sia).

Mme Kosciusko-Morizet avait entamé sa visite – sans aléas malgré le contexte du Grenelle de l'environnement et de la loi sur les OGM – par un déjeuner de travail avec la FNSEA, afin d'évoquer en comité restreint les possibles sujets de discorde. Bien accueillie sur les stands, elle a goûté tour à tour pomme bio, nectar d'abricot et bourgogne blanc.

Mais le président de la FNSEA, Jean-Michel Lemétayer, lui a fait valoir «qu'on ne peut pas avoir en France un cahier des charges sur les phytosanitaires, les OGM, le social, qui ne soit pas harmonisé au plan européen. On est dans l'UE, dans le monde: il faut trouver le bon équilibre pour maintenir la compétitivité», a-t-il ajouté.

De même, il s'est inquiété de la nouvelle réglementation européenne qui vise à accroître la part des agrocarburants: «Comment faire pour qu'on occupe le terrain sans ouvrir le marché aux Brésiliens?»

«En Argentine, on déforeste 300.000 ha par an. Nous, on se fait engueuler quand on déboise un talus: il faut que, politiquement, la stratégie soit claire», a-t-il souligné.

«On est très allant sur la haute qualité environnementale, on s'est battu pour être au Grenelle, on sait qu'il faut diminuer l'usage des phytosanitaires», a renchéri Luc Guyau, président de l'APCA (chambres d'agriculture). «Mais l'objectif est que la masse des agriculteurs progressent, il faut faire avancer tout le monde». «Je ne suis pas fermé: mon fils est dans le bio», a-t-il souligné.

La secrétaire d'Etat à l'Ecologie a reconnu le problème, quand un produit phytosanitaire interdit en France sur les asperges reste autorisé en Belgique et qu'on retrouve ces asperges belges «au marché de Rungis».

«Mais ce que je veux, c'est qu'on garde tous les objectifs en tête, y compris l'environnement», a-t-elle répondu, tout en remarquant que «le dialogue avec les agriculteurs n'avait jamais été rompu.»


Ces articles peuvent également vous intéresser :

Dernières Actualités
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK