Le Snetap (Syndicat national de l'enseignement technique agricole public) dénonce, à l'occasion de la rentrée scolaire, la dégradation de la situation dans l'enseignement agricole public.
Pour le syndicat, celui-ci « connaît depuis cinq années une situation particulièrement dégradée qui suscite une très grande inquiétude dans la communauté éducative ».
« Cette rentrée n'échappe malheureusement pas à la règle, explique le Snetap, dans un communiqué diffusé vendredi. Ainsi, à la suite du vote du budget pour 2011, en décembre dernier, 145 emplois, dont les deux tiers pour le seul enseignement public qui ne scolarise pourtant plus que 37 % des effectifs de l'enseignement agricole, sont supprimés. Ces restrictions budgétaires entraînent des fermetures de classes, des refus d'élèves (du fait des plafonnements imposés de nos effectifs), la suppression d'options... »
TOUT EST DONC SI NOIR ?
lundi 05 septembre 2011 - 21h43
Loin de jouer les vieux cons mais qu'attendent les enseignants ? L'argent, l'argent,l'argent c'est le maitres mots de toutes les structures actuelles quelqu'elles soient...Mais l'argent vient d'où ? D'une taxation franco Française scandaleuse, d'une imposition inacceptable quant 1 couple avec 1 enfant est imposable avec des revenus de misére. L'enseignement public coute 40% plus cher que l'enseignement privé. L'argent apporte -t-il le gout à nos jeunes de "faire quelque chose", de travailler ? Ma jeunesse à l'école à 40 km de la maison, en vélo le lundi matin et le vendredi soir sous la pluie, des classes de 35 éléves...La traite et les travaux des champs, le week end et les vacances. une Ecole d'agriculture qui se voulait d'abord "l'ecole de la vie" pratiquement sans chauffage et des robinets d'eau froide...mais des enseignants admirables qui n'ont jamais dénigré le contexte dans lequel ils étaient...Allons nous continuer à mettre les gosses dans la rue et en faire d'exigeant rouscailleurs; quel apprentissage ?...Sans ordinateurs ni livre,ni paperasse en excés, celà ne nous a pas empeché d'accéder au Supérieur et d'avoir envie de vivre "utile" et de donner une partie de notre temps sans compter...