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Energies renouvelables

Le gouvernement sous pression

Publié le jeudi 24 septembre 2015 - 16h15

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Le Syndicat des énergies renouvelables (SER), EDF ou encore Greenpeace mettent cette semaine le gouvernement et la présidence de la République sous pression. Si l'approche de la COP 21 aiguise les ambitions, la France reste en dessous des objectifs qu'elle affiche. Et les mesures, tant pour le monde agricole que pour les filières du renouvelable, tardent à être prises.

 

La loi sur la transition énergétique promulguée ce 18 août, une grande attente entoure les textes d'application, annoncés au compte-goutte, et primordiaux pour les filières et les producteurs d'énergies renouvelables (ENR). Preuve en est, le SER souligne jeudi matin en conférence de presse que la part de 23 % de consommation finale d'ENR ne sera atteinte, selon ses projections, qu'en 2023 au lieu de 2020 dans la loi. Il regrette aussi le temps pris ou la faible lisibilité du parcours des réformes. Notamment en ce qui concerne la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), outil établissant des objectifs et des trajectoires de production pour les filières électriques et thermiques, et mis en place par la loi sur la transition énergétique.

 

Le premier exercice de cette PPE doit s'établir sur les périodes 2016-2018 et 2019-2023. Mais selon Damien Mathon, délégué général du SER, « la concertation pour la PPE prend du temps. La mise en place du complément de rémunération aussi. Il faut les lancer au plus vite ». D'autant que le syndicat s'attend à une mauvaise année 2016 pour le photovoltaïque, notamment dus à des appels d'offres manquants, et un redémarrage seulement en 2017.

 

EDF vise un complément fort du nucléaire par le renouvelable

 

De son côté, EDF annonçait au début de la semaine vouloir doubler sa production d'énergies renouvelables en France et en Europe d'ici à 2030, « c'est-à-dire passer de 28 gigawatts à plus de 50 » expliquait alors un dirigeant dans le quotidien « Les Echos ». Avant d'ajouter : « Nous consacrerons aux énergies renouvelables le maximum d'investissement sans remettre en cause les ressources nécessaires pour moderniser ou renouveler le parc nucléaire. » Pour ce qui est des ONG, Greenpeace publiait lundi une étude sur les retombées économiques et sociales des ENR sur quatre territoires français. L'ONG profitait de cette publication pour interpeller le président de la République, lui demandant de doubler le rythme de développement des énergies renouvelables. Une pétition sur le sujet est en ligne. Greenpeace publiait enfin lundi son scénario vers 100 % d'ENR d'ici à 2050. Des projections qui, tant pour EDF ou Greenpeace, et dans l'attente des arrêtés et des cahiers des charges des dispositions de la loi sur la transition énergétique, semblent très loin d'être réalisées.

 

Vincent Gobert

 


Les commentaires de nos abonnés (2)
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energie renouvelables....

jeudi 24 septembre 2015 - 22h39

....ou mafia organisé, des permis donné à coup de copinage, au profit de quelque uns, et au détriment de beaucoup d'autres. Des mannes et des rentes pour quelques privilégiés, payés par l'ensemble des abonnés EDF....Commencez par faire le ménage. un radar empêche l'installation d'éolienne la ou beaucoup tourne déjà...cela pose question. Des écolos font des recours abusif... vraiment opaque ces énergies renouvelables

CSPE pour tous!!

jeudi 24 septembre 2015 - 17h11

Avec ce genre de message, nous allons avoir le droit à un élargissement de l'assiette de la CSPE, vous savez, celle que nous payons déjà, au verso de la facture d'électricité, destinée majoritairement, à payer les surcoûts des énergies dites "renouvelables", mais surtout intermittentes et hors de prix. Il s'agirait donc d'élargir la CSPE ...aux carburants. Oui, vous avez bien lu, certains ont cette lumineuse idée. C'est vrai que les français manquent de taxes et que l'économie est florissante. Mais diantre, que ne ferait on pas pour "sauver la planète"? Rappelons au passage que le développement de ces "EnR" doit s'accompagner de constructions de centrales aux...énergies fossiles pour compenser leur intermittence. Comme si vous aviez besoin d'un second tracteur parce que le premier, ne peut pas marcher tout le temps. En terme de gaspillage de ressources, ce n'est pas mal. ça ne coute rien, c'est l’État qui paye.
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