A la veille d'un entretien avec le Premier ministre, la FNSEA a dévoilé mercredi 18 propositions pour « relancer l'emploi dans les TPE/PME » qu'elle compte lui faire pour lever les freins à l'emploi dans les entreprises agricoles.
Deux « freins majeurs » sont ici dénoncés. Le coût du travail, d'abord : « Le différentiel du coût de la main-d'œuvre saisonnière entre la France et ses voisins européens (en particulier l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie et la Belgique) se maintient à un niveau inacceptable de 30 à 70 % selon les pays retenus », rapporte le syndicat. Et, ensuite, « la rigidité du marché du travail français », qui aurait pour conséquence de favoriser le développement de sociétés de prestations étrangères.
Parmi ces 18 propositions, certaines concernent l'attractivité des métiers. Comme le fait par exemple de considérer le prêt de véhicule comme une participation au transport et non un avantage en nature, ou encore de favoriser la participation de l'employeur au paiement de la caution pour un logement, à la mise en place de système d'aides à la garde d'enfants.
D'autres se concentrent sur la compétitivité des entreprises agricoles et la simplification administrative : élargir le CICE aux chefs d'exploitation et l'appliquer systématiquement dès l'embauche à toutes les TPE, supprimer totalement les cotisations « Famille », encourager le développement des groupements d'employeurs...
reconnaitre la main d'oeuvre
mercredi 03 juin 2015 - 22h34
*pour relancer et avant tout maintenir l'emploi dans les exploitations, il suffirait uniquement que les salariés soient reconnus aux yeux de la pac et qu'enfin on les considérent comme des personnes qui s'investissent totalement dans l'entreprise meme si ceux-ci ne font pas partie intégrante du capital social. Les autres mesures n'apporteront au mieu que des embellies passagéres.