Clôturant une rencontre entre professionnels des filières d'élevage et environnementalistes, le président de la République a invité, vendredi 20 novembre, les éleveurs à « multiplier les initiatives » et engager « un véritable plan pour démontrer que l'élevage français peut être exemplaire ». Si François Hollande a évoqué les discours qui pourraient « troubler » certains esprits : « il ne faudrait pas manger de viande, ne pas se déplacer... », c'est pour assurer que « ce n'est pas le choix que nous avons fait ». En nrevanche, il a estimé qu'il fallait produire différemment de par le passé, ce qui est « possible grâce à la recherche et l'innovation ».
Pour Nicolas Hulot, « envoyé spécial du président de la République pour la protection de la planète », les citoyens ne sont « pas toujours informés de ce que [les éleveurs] font déjà pour la protection de la planète ». Et s'il faut poursuivre dans les efforts accomplis, l'urgence première est de freiner l'artificialisation des terres agricoles, ces « terres rares auxquelles on pourrait presque donner un statut de sanctuarisation ».
Répétant que l'agriculture n'est pas un problème mais une partie de la solution face au changement climatique, le ministre de l'Agriculture a à son tour insisté sur le besoin de « montrer ce qui se fait et ce qu'on peut encore faire ». Evoquant la crise que traverse l'élevage, il a salué les solutions qui « permettent de tracer un chemin ». Travailler sur l'alimentation des animaux - par l'introduction de lin ou de légumineuses notamment - permet de combiner plusieurs enjeux : environnemental, économique, mais aussi nutritionnel afin de répondre aux attaques visant régulièrement les produits animaux.
pyromane
vendredi 20 novembre 2015 - 17h12
Typiquement le pompier pyromane. Après avoir martelé que l'élevage, "c'est pas bon pour la planète", voilà t-y pas qu'on voit les mêmes dire "mais non, on est là pour vous défendre". N.Hulot devrait prendre des vacances.