« Nous sommes arrivés depuis cinq ans à une stabilisation de la moyenne régionale autour de 30 mg de nitrates par litre », après une baisse au début des années 2000, a déclaré M. Daubigny, à l’issue d’une réunion bilan d’un plan pour notamment la qualité de l’eau.
« On est redescendu des 40 mg enregistrés dans les années 90 avec une tendance qui pouvait mener plus loin », a détaillé le préfet.
Mais 30 mg/l, « ce n’est pas satisfaisant car c’est une moyenne », a ajouté M. Daubigny. Sur les 107 stations de prises d’eau potable de la région, 7 dépassent de façon chronique le seuil maximum de 50 mg/litre fixé par l’Union européenne et 8 de façon passagère.
Bruxelles doit dire le 17 janvier si elle poursuit la France pour excès de nitrates dans les rivières bretonnes, selon la préfecture.
Pour l’année hydrologique 2005-2006 (d’octobre à octobre), la teneur moyenne de nitrates dans les rivières bretonnes est de 31 mg/l contre 28,3 mg/l pour 2004-2005, une légère augmentation due à des facteurs climatiques et non à l’évolution de l’épandage d’azote via le lisier qui « baisse régulièrement ».
« L’eau du robinet reste potable partout en Bretagne », a rappelé le préfet, grâce au traitement des eaux. Le contentieux sur cet autre point avec l’Europe a été levé en avril.