« Le resserrement du réseau scolaire doit pouvoir s'accompagner désormais d'une réduction significative du nombre de classes, notamment lorsqu'il concerne des écoles à faibles effectifs. »
Cette phrase est issue d'un document remis aux académies de l'Education nationale, qui l'ont largement divulgué à la presse. Les académies sont chargées par le gouvernement de trouver les moyens d'atteindre l'objectif de non-remplacement d'un départ à la retraite d'un fonctionnaire sur deux au cours des prochaines années.
Un des moyens proposés par le ministère de l'Education nationale est l'augmentation de la taille des classes dans l'enseignement primaire.
« L’évolution du réseau des écoles, qu’elles soient situées en milieu rural ou en milieu urbain, repose sur des finalités essentiellement pédagogiques. Jusqu’à présent, les opérations de regroupement n’ont conduit à aucune économie significative de moyens », explique un document remis aux académies.
« Le resserrement du réseau scolaire doit pouvoir s’accompagner désormais d’une réduction significative du nombre de classes, notamment, lorsqu’il concerne des écoles à faibles effectifs », poursuit-il.
Or, les classes à faibles effectifs se situent notamment dans certaines zones rurales. « Le nombre d’élèves par classe, toutes zones confondues varie au niveau académique entre 21,47 (Martinique) et 25,08 (Paris). Par département, la dispersion est plus forte : 15,13 en Lozère et 24,95 dans l'Essonne. Ces écarts s’expliquent par la ruralité », précise d'ailleurs la fiche du ministère.
A télécharger :
• La fiche « Augmentation de la taille des classes dans le 1er degré