Alors que la séance de cotation n'a pas eu lieu jeudi au Marché du porc breton (MPB), face à la volonté des abatteurs d'obtenir une baisse du cadran de 4 centimes, la section porcine de la FRSEA Bretagne réitère ses demandes de soutien auprès des pouvoirs publics.
Elle attend à la fois des mesures conjoncturelles et «des outils réglementaires permettant aux producteurs de s'organiser et de gérer de façon collective leur production afin de ne plus être de simples livreurs».
Parmi les mesures conjoncturelles demandées aux pouvoirs publics, figurent la mise en place d'une année blanche, la suppression des distorsions de concurrence entre les pays européens et l'activation des outils de régulation publics au niveau européen (stockage privé et restitutions).
«La France ne peut pas continuer à être le pays le mieux-disant en termes d'exigences sanitaires, environnementales, sociales et fiscales et le moins-disant en termes de prix, tempête l'organisation syndicale. Les efforts consentis et les distorsions de concurrence subies par les éleveurs français doivent se traduire en termes de prix!»
La section porcine de la FRSEA Bretagne assure que «les éleveurs de porcs se sentent tout simplement abandonnés par les pouvoirs publics. Si rien n'est fait, ce ne sont pas 300 éleveurs qui vont se retrouver au talus mais bien les 35.000 emplois directs non délocalisables de la filière porcine bretonne qui sont en péril.»