Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a indiqué lundi, à l'occasion d'un déjeuner organisé avec l'Afja, l'Association française des journalistes agricoles, que les cellules d'urgence départementales mises en place dans les préfectures avaient à ce jour reçu 25.000 dossiers d'agriculteurs en difficulté.
« J'avais évalué le nombre d'exploitations en difficulté autour de 20.000 à 22.000, ce chiffre est légèrement dépassé », a constaté le ministre. Soit un peu plus de 10 % des élevages. Pour ceux qui ont déposé leur dossier avant le 30 septembre, « les aides seront payées avant la fin de l'année », a-t-il assuré.
Ces cellules d'urgence départementales regroupent l'État, les banques et la Médiation du crédit, et étudient au cas par cas les dossiers des exploitations les plus en difficulté pour restructurer leurs prêts. N'hésitez pas à les contacter, même si vous êtes engagé dans une procédure collective (sauvegarde, redressement ou liquidation judiciaire) et que vous n'êtes a priori pas éligibles aux aides d'Etat (de minimis).
Les éleveurs en difficulté sont invités à remplir leur dossier en indiquant les critères à leur disposition qui justifient que leur situation est dégradée. A défaut d'EBE récent, l'éleveur peut indiquer son chiffre d'affaires prévisionnel, ses dettes fournisseurs, etc. En clair, communiquer l'ensemble des indices qui expliquent ses difficultés rencontrées. Les dossiers sont à communiquer aux DDT qui serviront de « guichet unique » aux éleveurs. Les chambres d'agriculture accompagnent également le dispositif.