«Il y a un potentiel significatif de production agricole au Kazakhstan, en Russie et en Ukraine», a affirmé le directeur général de la FAO, Jacques Diouf, jeudi lors de la conférence régionale pour l'Europe, à Innsbruck (Autriche).
«Avec un environnement de politiques favorables et des investissements dans les infrastructures, on pourrait remettre en culture au moins 13 millions d'hectares, sans coût environnemental majeur», a-t-il poursuivi.
Le directeur général a également observé que les rendements des cultures de ces trois pays sont à l'heure actuelle trois fois moins élevés qu’en Europe centrale, orientale et occidentale «où on utilise des intrants modernes et des systèmes contractuels pour limiter les risques commerciaux», selon le communiqué de la FAO.
Selon le directeur général, la principale préoccupation de la FAO dans cette région est «la pauvreté rurale qui, dans certains pays, en particulier en Asie centrale, s’accompagne d’une insécurité alimentaire malgré le fait qu’il existe un grand nombre de spécialistes qualifiés dans des domaines techniques tels que la médecine vétérinaire, les pêches, les forêts et l’agronomie».
«De nouveaux pays membres de l'UE ont réussi à réduire la pauvreté rurale, à assurer une croissance agricole durable et à devenir des pays à revenu élevé en adaptant leurs politiques et leurs institutions. Ils disposent d’éléments d’information et d’expertise particulièrement précieux pour la mise en place de processus de transition agricole», a ajouté Jacques Diouf.
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