Les chambres d'agriculture ont délibéré mardi sur leurs actions à prévoir face à la crise économique qui touche l'agriculture, et plus particulièrement l'élevage. Une situation « désastreuse » qu'elles expliquent par un « déficit de compétitivité dû, entre autres, à un endettement lourd de certaines exploitations et une valorisation insuffisante de la production », auxquels se sont parfois ajoutées de mauvaises conditions climatiques.
Leur engagement se décline en plusieurs axes :
- renforcer leurs actions d'accompagnement des agriculteurs (aides Pac, conseils aux agriculteurs en difficulté, appui aux jeunes agriculteurs), ainsi que le soutien aux filières territorialisées,
- promouvoir l'innovation, développer la simplification des procédures applicables à l'exploitation,
- évaluer l'impact des normes et de la surtransposition sur les exploitations.
Les chambres appellent par ailleurs les pouvoirs publics nationaux et européens à « renforcer les mesures de gestion, pour donner les signaux nécessaires aux marchés porcin, bovin et laitier » et plaident pour un renforcement de l'étiquetage de l'origine des produits. Elles demandent également davantage d'efforts de simplification, notamment dans les processus de concertation locale.
Enfin, elles attendent une « réflexion sur la stratégie française pour toutes les filières agricoles qui croisent les enjeux de compétitivité sur les marchés à l'exportation et d'ancrage et de valorisation des atouts des territoires ».