Un rapport, remis vendredi au Premier ministre, estime qu'il faut « rapidement » faire baisser les tensions lors des contrôles auxquels sont soumis les agriculteurs.
Le texte, qui pointe le « mal-être » entourant ces inspections, a été rédigé par la députée socialiste Frédérique Massat, le président de la chambre d'agriculture de l'Alsace Jean-Paul Bastian et la directrice départementale des territoires du Loiret Simone Saillant.
En cette année de nouvelle Pac et d'évolution de la réglementation sur les nitrates, les auteurs estiment « essentiel que des initiatives puissent rapidement être prises par les pouvoirs publics ».
Ils soulignent d'un côté la « grande sensibilité du monde agricole » qui se sent souvent « perçu par le contrôleur comme un présumé délinquant », de l'autre le « malaise des agents de contrôle » qui « ressentent comme une agression personnelle » certaines critiques des agriculteurs. Comme, par exemple, des « panonceaux annonçant une zone interdite aux contrôleurs », ou de ce « dessin soi-disant humoristique figurant le corps gisant et sanguinolent d'un contrôleur » publié par une revue professionnelle.
Le rapport préconise notamment de « clarifier, simplifier et stabiliser le cadre réglementaire ». Il recommande aussi « qu'aucun constat de non-conformité ne soit dressé pour des points de contrôle dont les règles n'auraient pas été portées à la connaissance des agriculteurs en temps utile ».
Le cabinet de Manuel Valls précise, dans un communiqué du 19 juin, qu'une « circulaire du Premier ministre interviendra à la fin du mois de juin pour préciser les mesures opérationnelles qui seront mises en œuvre dès 2015 » sur la base du rapport.
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lundi 22 juin 2015 - 09h16
Il est clair que la coupe est pleine! Les pouvoirs publics vont récolter ce qu'ils ont semé, à force de mépris, de monter les a de démagogie vis à vis du monde extérieur à l'agriculture,de faire semblant de ne pas voir la catastrophe et de charger la barque tous les jours en contrainres environnementales sans jamais admettre qu'elles ont un coût que l'on ne peut plus assumer.