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Congrès de la FNSEA

Intervention de Michel Barnier devant une salle mitigée

Publié le jeudi 02 avril 2009 - 11h52

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© J.-M. Nossant/GFA
© J.-M. Nossant/GFA

Michel Barnier, ministre de l’Agriculture, est intervenu au congrès de la FNSEA à Poitiers le 1er avril 2009. Le ministre a évité la centaine de céréaliers de l’Ile-de-France qui s’étaient invités par surprise au congrès et l’attendaient de pied ferme. Ceux-ci avaient cependant été cantonnés à l’extérieur.

Accueilli par quelques sifflets, le ministre a tenu à répondre «avec franchise aux critiques et aux questions».

Il a réfuté le fait qu’il «aurait divisé les agriculteurs», «opposé les céréaliers aux éleveurs» en martelant être le «ministre de toutes les agricultures de France».

«Mon objectif a été que toutes les agricultures puissent demain encore être partie prenante dans la Pac, a-t-il déclaré. Encore fallait-il qu’il y ait une Pac! Et pour qu’une Pac existe encore demain, fallait-il qu’elle soit juste et légitime!»

Pour répondre à ceux pour qui «la marche est trop haute», le ministre a rappelé les annonces du début de semaine par Nicolas Sarkozy: un plan de 170 millions d’euros «sans prélever davantage et sans remettre en cause le soutien à l’herbe».

Le Premier ministre devait en donner le contenu le 2 avril 2009 lors de la clôture du congrès.

Michel Barnier qui va bientôt quitter ses fonctions pour mener campagne aux européennes, a donné rendez-vous «dès 2010 pour la Pac de demain». «Nous devons savoir ce que nous voulons dès la fin de cette année pour peser sur les propositions. Après, c’est déjà trop tard», a-t-il affirmé.

Pour être «crédible» dans le débat, Michel Barnier a justifié les choix issus du bilan de santé: réduction des écarts de soutien entre les exploitations, préfiguration de nouvelles formes de soutien, introduction de flexibilité.

Le ministre s’est aussi félicité de n’avoir rien cédé à l’OMC , soulignant que «pour autant, la partie n’est pas gagnée».

Il s’est aussi inquiété de la baisse du budget agricole européen. «J’aborde le débat européen avec la conviction que la baisse du budget n’est pas une fatalité. Toute mon action depuis deux ans a été de refuser cette fatalité, de consolider avec vous la double légitimité de la Pac, parmi les agriculteurs et dans la société», a-t-il conclu.

Montrant leurs divisions, les congressistes ont accueilli différemment le discours de Michel Barnier. Il a été majoritairement applaudi, et même debout pour quelques rangées. Sifflets et cornes de brume ont également retenti.

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A.Co.


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