La présence d’une chrysomèle des racines du maïs (Diabrotica virgifera virgifera Le Conte) a été confirmée sur la commune de Pusignan, en limite de Colombier-Saugnieu, dans le Rhône, a annoncé la préfecture de la région Rhône-Alpes, jeudi dans un communiqué.
C'est la mise en place de 137 points de surveillance dans la région qui a permis de constater la présence de cet insecte.
La préfecture souligne «qu'en France, une surveillance du territoire est organisée depuis plusieurs années afin de déceler toute introduction du parasite. Les quelques foyers découverts jusqu’à présent ont tous été éradiqués».
Face à ce constat, en lien avec la profession agricole et les maires des communes concernées, les préfets de l’Ain, de l’Isère et du Rhône viennent de prendre, par arrêtés, les mesures nécessaires pour éradiquer ce foyer.
C'est-à-dire le traitement collectif par insecticide des parcelles de maïs, réalisé par pulvérisation aérienne sur les zones concernées mais aussi le renforcement des points de contrôle.
En fonction des conditions météorologiques, les traitements débuteront le lundi 3 septembre et se dérouleront sur une durée d’une semaine au minimum .
Les distances minimales d’éloignement de 50 mètres vis-à-vis des habitations et des cours d’eau seront respectées, précise le communiqué. Les apiculteurs devront éloigner leurs ruches d’une distance de 50 mètres au minimum des parcelles de maïs traitées.
Les communes concernées par la pulvérisation sont, dans le Rhône: Colombier-Saugnieu, Genas, Pusignan, Jonage, Meyzieu, Saint-Bonnet-de-Mure, Saint-Laurent-de-Mure, Jons, Decines-Charpieu, Chassieu, Saint-Priest, Saint-Pierre-de-Chandieu.
Dans l’Isère: Janneyrias et Villette-d'Anthon, Anthon, Chavanoz, Pont-de-Cheruy, Charvieu-Chavagneux, Tignieu-Jameyzieu, Chamagnieu, Satolas-et-Bonce, Grenay, Saint-Quentin-Fallavier, Heyrieux.
Dans l’Ain: Thil, Nievroz, Balan.