« La bagarre pour défendre le taux de TVA réduit continue », a insisté Marianne Dutoit, la présidente Fédération nationale du cheval (FNC) lors de l'assemblée générale du syndicat le 23 octobre 2012.
« Nous avons eu des discussions très musclées avec le ministre, a-t-elle signalé. Et il semble avoir pris conscience de l'enjeu qui se joue pour notre filière. »
Les éleveurs vendeurs de reproducteurs ou ceux qui pratiquent une activité de pension pourraient être frappés de plein fouet par la hausse de la TVA. Répercuter une augmentation de plus de 12 % sera parfois difficile. « Mes clients ne vont pas comprendre, a signalé un adhérent. Ils vont dire que je suis un escroc. »
L'augmentation de la TVA risque donc d'amputer les revenus. Dans certains cas, ils ne sont pas suffisants. Il reste une autre solution : la collecte qui devrait représenter une recette de 100 millions d'euros pour l'Etat pourrait être redistribuée sous forme de compensation. « Nous ne sommes pas dans ce schéma-là encore, a précisé Marianne Dutoit. Mais nous sommes prêts à y réfléchir. »
Par ailleurs, la FNC prendra part aux négociations de la nouvelles Pac. Elle défendra la mise en place d'une aide à la jument allaitante. Elle souhaite que la production équine fasse partie de la liste des secteurs pouvant bénéficier des soutiens couplés. Le syndicat revendique aussi la possibilité, pour les agriculteurs diversifiés dans le cheval, d'accéder au premier pilier et donc au DPU.