Dans un avis adopté le 14 mai 2014, intitulé « l'adaptation de la France au changement climatique mondial », le Conseil économique, social et environnemental (CESE) demande une « préparation aux changements et aux risques accrus liés au défi climatique ». Il se base sur le rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) sur « les changements climatiques en 2014 : impacts, adaptation et vulnérabilité » (31 mars 2014).
Même si, dans le cadre d'un scénario « optimiste », le réchauffement global d'ici à la fin du siècle serait inférieur à 2°C, le CESE soutient que l'on doit « se préparer aux changements et aux risques accrus liés au défi climatique ». Les conséquences d'un tel réchauffement en Europe sont « mesurables mais encore modestes comparées au reste du monde ». Cependant, « les conséquences les plus sérieuses » pourraient provoquer des conditions extrêmes plus fréquentes (canicules, précipitations), des risques liés à la santé (maladies), affecter les territoires (inondations, incendies) et impacteraient logiquement le prix des céréales.
A travers des « réseaux de citoyens et de professionnels », des collectivités territoriales et de l'Etat, le CESE recommande de « créer une vision partagée de l'action climatique » et de « penser les services futurs d'adaptation ». En priorité dans les domaines de l'agriculture et la forêt, la biodiversité, la pêche, le littoral et les eaux douces. Le CESE recommande également une synergie entre chercheurs et décideurs, en particulier dans « la recherche agronomique et l'innovation agricole ».
Le CESE appelle à une meilleure coordination territoriale en déclinant des « scénarios de référence à des échelles régionales tenant compte des spécificités géographiques et par grand secteur d'activité ». Il soutient les schémas réglementaires des lois Grenelle (climat-air-énergie et cohérence écologique) et propose leur élargissement. Le CESE leur reproche néanmoins un manque d'harmonisation entre les objectifs formulés et les compétences des collectivités concernées.
se préparer aux changements
lundi 19 mai 2014 - 17h52
Ah bon? Parce qu'on a besoin d'avoir un "machin" (Conseil économique, social et environnemental) pour nous dire qu'il faut s'adapter? Les hommes n'ont pas besoin d'un groupe d'"expert" pour s'adapter. Une entreprise normalement constituée, face à des situations fluctuantes de marché doit s'adapter. Au fait, combien coûte à la collectivité ce CESE? Faudrait peut être qu'ils s'adaptent aussi à la conjoncture.