Selon un rapport de la FAO (Organisation mondiale de l'alimentation et de l'agriculture), les dispositifs de certification des biocarburants compliquent les exportations des petits producteurs des pays en développement.
Ce rapport intitulé « Biofuels and the Sustainability Challenge » conclut que les systèmes de certification actuels sont majoritairement conçus pour l'agro-industrie. Beaucoup de ces systèmes font un usage intensif de données, entraînant des coûts hors de portée pour les petits agriculteurs et leur fermant de fait certains marchés.
Le rapport relève cependant que la certification peut améliorer l'efficience de la filière d'approvisionnement, réduire les risques, renforcer la transparence et sensibiliser aux problèmes que rencontre la filière.
Certains pays en développement craignent que les systèmes de certification deviennent un obstacle au commerce. Par exemple, alors qu'il est facile pour les producteurs des pays développés de se plier aux exigences portant sur la formation des agriculteurs, des impératifs de ce type peuvent être beaucoup plus difficiles à satisfaire pour les petits producteurs des pays en développement.
Une des façons de réduire les coûts pour les petits exploitants, indique le rapport, est de privilégier les organismes d'inspection locaux. Ceux-ci sont moins coûteux pour les producteurs et plus à même de conduire des contrôles inopinés.
Le rapport conclut que la certification des biocarburants peut être positive si elle assure un surprix aux fournisseurs et garantit l'accès aux marchés et à condition qu'elle n'exclut pas les petits producteurs des pays en développement.
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mercredi 27 février 2013 - 09h33
Les petits producteurs des pays en développement devraient consommer de l'huile végétale brute dans leurs moteurs. C'est beaucoup plus simple à produire et peut être consommé sur place; le tout c'est d'avoir le moteur qui convient.