L'union des grandes cultures, Orama, a réagi, dans un communiqué, aux propos de la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Chantal Jouanno, jeudi dans le quotidien Libération. Elle tenait les « céréaliers intensifs » pour responsables, avec le Medef, de l'abandon de la taxe carbone. L'organisation syndicale constate qu'il subsiste des « a priori tenaces sur les grandes cultures ».
« Orama ne comprend pas sur quelle base repose cette mise en cause. Il ne saurait leur être reproché d’avoir plaidé pour le non-assujettissement des biocarburants à la taxe carbone, comme en Suède, pays fréquemment cité comme modèle en matière de fiscalité écologique », explique les producteurs de grandes cultures.
Ils « craignent » que la secrétaire d’Etat à l’Ecologie « ne cède à des idées préconçues » sur leur secteur, « notamment qu’une production agricole intensive vaille par nature opprobre à ses yeux ».
Orama affirme qu'elle serait « heureuse » d’accueillir Chantal Jouanno « sur des exploitations et dans des centres techniques de ce secteur afin qu’elle mesure tous les progrès dont les exploitants ont été, sont et seront capables pour produire de plus en plus ''écologiquement intensif'' ».
« Les producteurs français de céréales et d’oléoprotéagineux sont des professionnels qui aiment leur métier, qui sont responsables, innovants et veulent contribuer au bien-être de tous sous tous ses aspects », conclut l'organisation.
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Bravo Orama; les agriculteurs en ont assez d'être insultés.
samedi 27 mars 2010 - 10h22
Bravo Orama; et encore ils sont bien polis! IL vaudrait mieux offrir une paire de bottes à Mme Jouanno, lui financer un stage dans une exploitation agricole pour qu'elle mette un peu les mains dans le cambouis (et le reste) , le tout payé à 75% du SMIC et en fin de compte la transferer chez Europe Ecologie ; elle y retrouverait d'autres extremistes de l'ecologie qui ont ses idées et s'y épanouirait beaucoup plus.